Tous casqués, tous protégés
Protection ne rime pas avec option. Obligatoire dans certains sports, vivement conseillé dans d’autres, le casque est un élément de sécurité important.
Nous vous proposons un petit aperçu des réglementations et des usages du port du casque dans le sport (cyclisme, sports d’hiver, escalade et équitation).
Et également une petite partie conception et matière.
A vélo, les enfants sont casqués
C’est depuis 2017 que le port du casque à vélo est devenu obligatoire en France pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers (Décret n°2016-1800).
Chez les jeunes enfants, les chocs à la tête peuvent provoquer des traumatismes plus graves que chez les adultes ou les adolescents. Selon la Sécurité Routière, le casque diminue le risque de blessure sérieuse à la tête de 70%, le risque de blessure mineure de 31 % et le risque de blessure au visage de 28 %.
Saviez-vous que l’adulte accompagnant un enfant non casqué encoure une amende de quatrième classe (90€) ?
Il n’y a pas d’obligation du port du casque pour les adultes, mais le casque est conseillé, cela permet aussi de donner un bon exemple aux plus jeunes !
Dans les autres pays Européens, pour l’instant seule la Finlande a rendu le port du casque obligatoire pour les cyclistes adultes sur l’ensemble de son territoire.
Tout schuss avec son casque
Plutôt recommandé sur les pistes, le port du casque n’est obligatoire en France que dans les écoles de ski pour enfants. Selon un sondage YouGov pour le HuffPost, « 9 Français sur 10 sont pour l’obligation du port du casque ».
Dans d’autres pays, le port du casque est obligatoire pour les enfants c’est le cas en Autriche, en Italie, en Espagne ou encore aux Etats-Unis.
Une étude canadienne aurait montré que le port du casque réduisait de 35% le risque de traumatisme.
Grimpez protégé et casqué
Aucune obligation légale n’impose le port du casque pour l’escalade. Il y a cependant un cadre réglementé dans le cadre d’activités programmées et/ou encadrées par les clubs de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade, pour notamment des activités telles que le canyoning, la via-ferrata, l’alpinisme et les cascades de glace.
Un des plus grands dangers en escalade provient du haut, de la chute des pierres.
A cheval sur la sécurité
Le code du sport ne prévoit pas d’obligation sur le port du casque (ou plutôt de la bombe) en équitation. Mais au-delà de l’obligation légale, c’est la sécurité du cavalier qui est en jeu. Dans les centres équestres et écuries, c’est le règlement intérieur qui fait foi, certains établissements peuvent donc l’exiger. Si l’obligation n’est pas en vigueur, ils doivent spécifier de façon visible l’importance de porter ce genre d’équipement.
Le règlement de la fédération française d’équitation (FFE) impose le port du casque uniquement durant les compétitions.
Il existe de nombreux autres casques, notamment pour les sports mécaniques, pour les sports aquatiques (rafting, canoé, kayak…), pour les sports aériens ou encore les Equipements de protection individuelle (EPI).
Comment est conçu un casque ?
Un casque est composé de plusieurs éléments dont 2 essentiels :
- La calotte extérieure : qui peut être en PVC, polycarbonate, avec des renforts en carbone, en polystyrène expansé ou polypropylène expansé
- La calotte intérieure : souvent en polystyrène expansé, ou polypropylène expansé
Et le casque de demain ?
Quand l’innovation se met au service de l’environnement, nous pouvons imaginer un casque de demain mono-matériau qui permettra de diminuer le nombre de composants, de réduire le panel de fournisseurs et de faciliter le recyclage en fin de vie.
Un critère à prendre en compte pour les développements futurs, la facilité de transport pour avoir toujours son casque à portée de tête. Cela invite à penser à des casques pliables.
La technologie et la connectivité ont également un grand rôle à jouer pour le casque de demain : clignotants intégrés, connexions Bluetooth, assistant vocal, détection de chutes… Les casques connectés permettront de prolonger l’expérience utilisateur.
Les habitudes se modifient, à l’image de la pratique du ski où la performance des équipements permet de gagner en vitesse. Les casques doivent donc s’adapter à ces nouvelles habitudes.
Enfin, la recherche continue d’avancer pour trouver les matières les plus aptes à assurer une protection renforcée tout en maintenant un confort optimal.
Qu'apportent les mousses techniques ?
Les mousses alvéolaires, telles que le polystyrène expansé ou le polypropylène expansé permettent de concevoir un casque avec des caractéristiques :
- D’absorption de chocs : lorsqu’un impact se produit, les mousses alvéolaires absorbent l’énergie de l’impact. Cette capacité réduit fortement les risques de blessures graves en cas d’accident.
- De légèreté : ce sont des matériaux composés de très peu de matière (2% de matière pour le polystyrène expansé et 98% d’air ; 4% de matière pour le polypropylène expansé et 96% d’air). La légèreté offre un confort pour le port prolongé.
- De rigidité et en faible densité : permet au casque d’être solide tout en limitant toujours le poids de l’ensemble.
- Du recyclé, du recyclage, de la circularité et la gestion de la fin de vie du produit.
Et si le casque de demain était entièrement réalisé en polystyrène expansé ou en polypropylène expansé ?
Vous souhaitez en savoir plus sur nos matériaux ? Vous avez une idée de développement d’un casque ? Contactez-nous pour plus d’informations.